Comme un arbre dans la ville. Une petite fille dans les nuages. Balade à vélo entre botanique, poésie et conte. Enfants de la haute ville
Montent et descendent le long
comme des filles à fichus
Une redoutable molaire. Prière de circuler
Il est cinq heures, Paris se lève
« Villes » de Jean-Paul de Dadelsen, in Jonas, suivi de Les Ponts de Budapest et autres poèmes, Poésie/Gallimard, 1962, 2005. Je ne sais pas. Tortues jaunes, tortues beiges, tortues noires,
Il fait gicler la boue
Et la banlieue le cueille,
Du chantier voisin
En rond autour d’un feu de bois
Part pour Mayence,
tissent aux branches des noyers
C'était au temps où Bruxelles rêvait
Debout,
Faut-il qu'il m'en souvienne
Personne ne l’a jamais su. qu'un enfant assis au bord des fontaines
Les gens se lèvent, ils sont brimés
Derrière les murs dans la rue
Au grenier ou le plancher craque. Electrometropoligramme, collectif, Le Grand Incendie, 2005. Que la fortune et la force accompagnent;
De Dame Margot. Le bout du nez, Le palais royal est un beau quartier
A pas de fourmi. Cent mille infortunés que la terre dévore,
De vos frères mourants contemplant les naufrages,
Elle n'a pas de souci
C'est l’heure ou je vais me coucher
Il mettra
Sous les lampions de la place Sainte-Justine
Frêles arbres plantés,
qui voudrait pouvoir lutter sans répit
Chantaient les hommes les femmes en crinoline
Vaisseau de pierre avec trois mâts. Le jour comme la nuit
Qu'il faut aux yeux pour se fermer. Quatre oursons
Mais mes branches volent bas
Rues - zig - zag. ses rêves de nuit venir à la vie, Un enfant de nuit de rêve d'espoir
Qui garde un sapajou en cage. Prière de peupler
c’est la dernière fois,
Et sur l'impériale
Poésies de AO Barnabooth / Poésies diverses de Valery Larbaud, Poésie Gallimard, 1966.
C'était au temps du cinéma muet
Tout bas. Envoyez. Du noir ramoneur. Feu rouge Feu rouge Feu rouge ! Que l'arbre salue au passage
arrive le soleil d'été... Les vieilles maisons sont toutes voûtées,
A l'amour
Aux multiples ramifications. Dommage! Bordeaux, Florence,
Les gens dansaient
Deux spectres ont évoqué le passé. Un bruit de charrette s'éteint
Ô le chant de la pluie ! Feu vert Feu vert Feu vert ! On me dit abandonné
Nous amène à la ville
Comme un arbre dans la ville. dans la ville de Foix. Dans notre rue, il y a
Le croque comme une noix,
Il pleut comme une ritournelle
Le savez-vous ? Rentre en fulminant ;
Pour reparaître en réseaux clairs d'éclairs
Les gens marchaient
Morne comme le vent
le square est prisonnier
Si précaire si hasardeux
Qui aura assez d'argent
Dirige ses pas,
De tous vos festins de Roi;
Des jardins à la française
la voiture,
jusque là-bas
Le couvert se trouva mis. Et le cœur n'entend plus que lui
et rêve des forêts. Abondent partout. Qu'y a-t-il a la fenêtre ouverte ? Entre deux vieux tilleuls. De fleurs, de feuilles et de fruits. Poésie Gallimard, 2005. les magasins pour acheter. Qui bougent
Elle n'a pas de souci
Ça ne me fait pas pleurer
Dans le vieux parc solitaire et glacé
est en mûres,
On rentre par le car
Son lait encor chaud ;
Et vous lancez la mode
« Tournesol » d’André Breton in Clair de terre (1923), Poésie Gallimard. Un morceau d'fromage
Dans une courbe de la Seine. Les eaux l'entraînent vers le large
Comme un arbre dans la ville . Comme un arbre dans la ville Je suis né dans le béton Coincé entre deux maisons Comme un arbre dans la ville Sans abri, sans domicile. Elles conduisent très loin
Leur tendre la main. De grands magasins, tant et plus. tout en grâce,
J'ai grandi dans les futaies . construits à polytechnique
dans la réalité des cités. Je marche, emporté par la foule,
Nul ne sait ce qu'un autre pense
Rue des Eaux, assemblée de moineaux. Qui s'amuse au train électrique. et la Seine c'est comme une personne
Publié par CM (3) à 22:40. Vieux livres, souvenirs, chapeaux à claque
Quand on descend au bout d’un fil. Soleil tout drôle et tout content,
Que le coeur d’un mortel », éternisait Charles Baudelaire (1821-1867) dans le poème Le Cygne. Dans sa tasse de café
Dans la rue des Quatre-Chiffons
L'arbre tout seul, à quoi sert-il ? Son cri se mêle
Planent les oiseaux nocturnes. Dans la cheminée qui fume
Tout bas. quelle cohue ! 27 Le baryton de l’opéra
Le plus souvent, c'est ainsi que les choses se passent. sur les trottoirs cirés
Haut sur la rue de la Lune
La joie venait toujours après la peine. Vos vies métalliques
et le fleuve s'appelle la Seine
Pour bombarder la ville de Lyon ? 19 La receveuse de la poste
« Valparaiso » de Jean-Paul de Dadelsen, in Jonas, suivi de Les Ponts de Budapest et autres poèmes, Poésie/Gallimard, 1962, 2005. II s'est cassé
Enfin, voici le car
de vérole
« A New York” de Léopold Sedar Senghor in Ethiopiques , Oeuvre poétique, Seuil, Coll.
Et s'ouvrent grand les parapluies
Les toits alentours
Les Ruines de Paris, Jacques Réda, Poésie Gallimard, 1977, 1993. Ressonne, et la bonne,
changer de lit changer de corps. Voici le joli moi de mai... Je me souviens du bel été,
Où nous joignions nos bouches ! Que les mourants cherchent en vain le moment de silence
Je me sers dans les poubelles
Comme il pleut sur la ville. La pluie dilue l'envers des rues
Rats en campagne aussitôt;
Zone industrielle. entre à pas de rêve au cœur de la nuit
La Vie unanime, Jules Romains, Gallimard, 1908, 1992. Des balances de fer font choir des cubes d'ombre
Du plaisir d'or et de phosphore;
C'est un très vieux garagiste,
Comme un arbre, Maxime le Forestier. L'ascenseur renvoie
Et brusquement, tout bouge. Quelle est cette langueur
Vous mettrez
La la la - La la la la la
Ne bouge pas C'est si fragile
Un exilé de Bornéo. c'est mon cœur mon cœur qui s'en va
Tandis que sous
Comme un arbre dans la ville Ami, fais après ma mort Barricades de mon corps Et du feu de mes brindilles Comme un arbre dans la ville (Maxime Le Forestier) ... Une vue délicate et pleine de poésie. Le piéton de Paris de Léon-Paul Fargue, Gallimard, L’imaginaire, 1997. Tantôt, tu serais habitée
Comme un arbre dans la ville. Parfois loin du soleil recule et se retrousse
Il attendait la guerre
Voitures. Avec des toiles d'araignées. s'en va vers les champs
Du fond des brumes,
Les fenêtres
Déjà la fruitière,
La la - La la - La la - La la. jamais rois. et les pelouses. de vos corps amoureux
Sous les lampions dansaient les omnibus
au trente-troisième étage. Elle l'avait laissé faire
A pas de géant. Ni le pinson qui chante,
dans le métro. Direz-vous: « C'est l’effet des éternelles lois
Pataquès d'Armelle Leclercq (Belleville – Le Caire). Sous la gouttière,
Personne ne l’a jamais su. Comme l’homme doit baigner dans l’air, la carpe doit baigner dans l’eau, l’arbre doit baigner dans la clarté. quand la ville s'appelle Paris
Ses fruits que traîne
Vienne la nuit sonne l'heure
Le soleil couchant brille dans les vitres,
Sans sortir de son lit
Il n'y a qu'à regarder. En Savoie - on les boit. Il est cinq heures, Paris s'éveille, Paris s'éveille
Un zeste de lune un nuage
Et qu'en automne les ponts s'ennuient
Et sur son passage,
Vous existez ? Et de dangers aussi.
» J'ai posé par terre mes deux sacs. Hoquettent, s'entêtent,
Qui contemplent un jeu d’échecs. 16 Le collectionneur de timbales
Mais rien ne vient m'interrompre:
Tortues têtues Tintamarre ! Ses fleurs sur le quai,
Il dit bonjour aux habitants:
Avec le collectif cycliste 37. Et elle sort de sa source
24 Ceux qui ont mis dans leur baignoire
Mal ou bien, tout s'y fait, vaste grand comme il est
Rentre tes bleus moutons.
Le Rat de ville détale;
fraîche comme l'eau claire des fontaines
Tombe ici
Comme un arbre dans la ville de Maxime Le Forestier. Achevons tout notre rôt. Comme un arbre dans la ville. Les transistors pour écouter,
Les bétons pour embétonner
C'est place de la Concorde à Paris
Goûte aux mêmes endroits le retour des saisons
Intitulé de la séquence : Poésie Effectif : Durée : Objectifs : écrire à la manière de Place dans la progression : séance 3 Compétences : savoir utiliser des rimes, reconnaître la structure d'un paragraphe. du poids infini de la tristesse des choses, Maisons lépreuses
Heureux qui dans sa ville, hôte de sa maison,
Nous mettrons
Les cafés nettoient leurs glaces
Poème: L'arbre dans la ville, Elisabeth BUATIER. La la la la - La la la la
Et les banques battent des portes
Dans le silence de la ville
On allume les lampes. des lignes de feu flottant dans la nuit
Bricofraise
signe à la lune.
L'amour s'en va comme cette eau courante
Dans le métro
retient son cœur ses rêves ses espoirs. Les rails raméfiés rampent sous terre
une sélection de poèmes de la catégorie ‘ville‘ du site de poésie poetica. Gesticulaient
Notre-Dame jalouse,
La concierge est dans l’escalier. à roulettes. Ronflent et s'enflamment si fort de violence
Belle journée à toi bise, Merci eh non je ne t'en veux pas, au contraire j'apprécie ta franchise, même si je ne vois pas du tout le rapport avec Mao ! Les mercredi pour s'amuser. Pour aller au Paradis ( ... )
elles sont comme des grands-mères
Vienne la nuit sonne l'heure
Feu rouge,
3 La jeune fille du piano,
On s'y montre, on s'y cache, on y plaide, on y jouë ;
Un explorateur en chômage.
A inviter les pyramides
Les marchés s’emplissent :
« La Chanson du Mal-Aimé » de Guillaume Apollinaire in Alcools (1913), Poésie Gallimard. L'ivrogne, plus sage,
Ô malheureux mortels ! »
Un petit joueur d'harmonica. Dans le cadre du Printemps des Poètes 2020, Saint-Arnoult-en-Yvelines suit les saisons et vient s'habiller de vers et d'émotions.Des vitrines, des parcours, des arbres, des murs, des trottoirs sont enluminés de poésie. Tout bas. Coincé entre deux maisons. dans cet œuf, il y a un oiseau. Pleut sans fin sur les pavés. Je me suis assis. « La forme d’une ville change plus vite, hélas ! Roulent les trains, vole l'effort,
Animation. Ma plainte est innocente et mes cris légitimes. Sans amour et sans haine
Ecole, ah ! Qu'y a-t-il dix étages plus bas ? 15 Un abbé qui fait du trapèze
Deux gros chats
Tranquilles spectateurs, intrépides esprits,
Quand il regarde en l'air,
Qui conduit son cabriolet
l'heure du clocher dont les ressorts crient –
Qu'y a-t-il à la fenêtre du coin ? Feu orangé, feu vert. Il est cinq heures, Paris s'éveille, Paris s'éveille
Qui s'ennuient sur leurs pilotis
Un arbre, par-dessus le toit,
Poésie 1 Vagabondages, Dossier : La ville, la banlieue, Printemps des Poètes 1997, n°9. La regarde de travers
Rue Bleue, un rouge-queue met tout en feu. Sur la gare émouvante
Un fanal vert est leur regard
Jusqu'aux gares, dressant, telles des proues
Tableau de Paris à cinq heures
on sectionnera les antennes
Dans cette école, il y a
dans la ville de Foix. Dans le regard d'un enfant.
Les mains folles, les pas fiévreux,
Dans l’horreur des tourments leurs lamentables jours ! « Villes » et « Les ponts » d’Arthur Rimbaud, in Les Illuminations, Seghers, 2002.
Ce sont des tours sur des faubourgs,
Il y avait trois p'tits polichinelles
Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Dans l'immense ville qui bout, immense soupe au lait. 30 Le monsieur du trentième étage
ô terre déplorable ! Prisonnier dans l’appartement. Il était une fois,
Ne cherche pas à m'attraper
Et les glissent soudain en des sous-sols de feu;
Jusques au ciel, vers de plus hauts étages,
L'un y suit son plaisir, l'autre son interest ;
des pies des geais des corbeaux
la lune de chiens noirs. la voiture de Turelure.