Sur le front médiatique, Kadhafi présente le même jour aux journalistes la drogue qu'aurait distribuée al Qaida et que ses troupes auraient interceptée[135], du tramadol (sédatif anti-douleur) connu en effet à Gaza pour avoir intoxiqué une partie de la population[136]. À partir d’avril et tout au long du mois de juin, un front stable s’établit entre Adjabiyah et Bréga[206]. La Verite Sur Notre Guerre En Libye [PDF] [EPUB] La Verite Sur Notre Guerre En Libye [PDF] [EPUB] A referred will be selected la verite sur notre guerre en libye to acquire the truthful ways of how you make the agreement of the situation. Les forces loyalistes battent alors en retraite vers Ras Lanouf mais continuent de harceler les rebelles en bombardant leurs positions[209]. Abdulrazzaq al-Nadouli Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Par la suite, les insurgés réussissent à sortir de leur position dans la ville, puis à déplacer les combats se poursuivent dans un rayon de quelques dizaines de kilomètres autour de la ville, et enfin à progresser légèrement vers l'ouest et Brega. Plusieurs généraux de police et de l’armée, dont Salah Mathek et Abdel Aziz al-Busta, se rangent du côté de la révolte dans les quinze premiers jours[38]. Selon des exilés interrogés le 8 mars, les combats menés par l'armée de Kadhafi auraient endommagé la cité, détruisant même des hôpitaux et des générateurs alors que la résistance tiendrait le centre de la ville. Le Conseil de sécurité de l’ONU prend les premières sanctions internationales contre le régime libyen le 27 février : plusieurs personnalités du régime sont interdites de voyages internationaux, leurs avoirs à l’étranger sont bloqués. D'autre part, les insurgés ont repris le contrôle de la ville de Zenten, repassée sous le contrôle des rebelles[224], tandis qu'entre Zenten et Yéfren les rebelles tentent de venir à bout des poches de résistance des forces kadhafistes[225] et s'emparent d'un dépôt d'armes[222]. Dans la nuit du 25 au 26 août, des bombardiers britanniques de l'OTAN ont pris pour cible le QG des forces kadhafistes dans la ville ; ces frappes aériennes se sont poursuivies dans la journée du 26 août[252]. Le 16 juin, le fils de Mouammar, Saïf al-Islam Kadhafi, propose la tenue d’élection libres sous surveillance internationale dans les trois mois, précisant que son père quitterait le pouvoir en cas de défaite[226]. Rafi al-Sharif Comme en Tunisie, la proportion de jeunes de moins de 25 ans est très élevée (47,4 % de la population[44]). Le 28 août, la rébellion lance une offensive au sud-est de Tripoli et prend ainsi le contrôle de Tarhounah[246] puis s'apprête à se lancer à l'assaut de Bani Walid le 4 septembre 2011 au matin. International; La guerre en Libye expliquée en 1 minute VIDÉO. Le 22 février, plusieurs reporters d’Al Jazeera et occidentaux pénètrent en Libye, et signalent que les frontières ne sont plus gardées. Elle est mise en œuvre par une coalition internationale le 19 mars 2011[32]. Nicolas Sarkozy Dans le reste du pays, les manifestations en faveur du régime de Kadhafi ont été modérées avec cependant des coups d'éclat comme durant la conférence aux médias convoquée à Tripoli de Seif el-Islam envahie par une manifestation de ses soutiens. Le 18 février, les manifestants s'emparent de Benghazi et d'El Beïda (avec l’aide de policiers dans ce dernier cas), villes respectivement peuplées de 700 000 et 200 000 habitants. Ali Triki, ancien ministre des Affaires africaines, le suit. A contrario, l'Italie accuse la France de n'envisager que ses intérêts pétroliers, sans même aider l'Italie à gérer les afflux de réfugiés (confortée par l'intervention de Marine Le Pen à Lampedusa le 14 mars 2011 envers les réfugiés tunisiens ainsi que les admonestations de la France contre l'Italie pour qu'elle retienne ses réfugiés et gère ceux qui lui sont renvoyés[172]) et lui préfère dès lors le commandement de l'OTAN[173]. La chaîne du Qatar évoque le nombre de 250 morts. Les Nations unies mettent fin à sa fonction d'ambassadrice de bonne volonté, en ce qui concerne la condition féminine et la lutte contre le SIDA. Jean-Pierre Stroobants, « L’Union européenne prépare une mission humanitaire en Libye pour sauver Misrata », Ses intérêts sur place sont représentés désormais jusqu'à nouvel ordre par l'ambassade de la. Malgré une annonce de cessez-le-feu, les attaques gouvernementales se poursuivaient[158]. Ces moyens aériens sont renforcés de tirs de missiles Tomahawk à partir de bâtiments marins et sous-marins des marines américaine et britannique, visant notamment les défenses anti-aériennes libyennes[162]. Le colonel Kadhafi fait une seconde allocution à la télévision à 16 heures 52, pendant plus d’une heure. Selon la Ligue libyenne des droits de l'homme, fondée par le propre fils de Kadhafi, Saïf al-Islam, il y aurait eu depuis le soulèvement 6 000 morts, dont 3 000 dans la seule ville de Tripoli, 2 000 à Benghazi, et 1 000 dans d'autres villes, sans précisions sur le statut des victimes (chiffres au 2/03/11)[286]. Mahmoud Jibril Pour l’instant, les coûts engendrés par la guerre en Libye rentrent dans le cadre du budget de fonctionnement du ministère de la Défense 2011, estimé à 31 milliards d’euros. Ces dernières, contrôlant déjà le poste-frontière de Ras Jedir, cherchent par cette opération à couper la route d'approvisionnement reliant la Tunisie à la capitale. David Richards D'après le président de l'Union africaine Jean Ping, le début des bombardements de l'OTAN coïncide avec le déploiement en Libye de délégués de l'organisation et visait à saboter les efforts de médiation[166]. Le Délégué du Ministère chargé des Marocains Résidant à l’Etranger (MRE) et des Affaires de Migration est également impliqué dans l’opération. Les Pays-Bas envoient le 22 février un avion militaire pour les ressortissants européens. Il lance une bataille diplomatique avec l'aide du Premier ministre britannique David Cameron dont l'issue victorieuse se traduira par l'adoption de la résolution 1 973 du Conseil de sécurité des Nations unies, autorisant des frappes aériennes contre les forces de Kadhafi pour la protection du peuple libyen[31]. La ville de Derna, située dans l'Est, est aux mains des insurgés. », « Les rebelles sont responsables de nombreuses attaques contre les étrangers et les Libyens noirs, soupçonnés d’être des mercenaires. Saadi Kadhafi Après deux tentatives d’assassinat contre Kadhafi en 1996 et 1998, ces mouvements se révèlent impuissants à le renverser. Sous l'influence de la révolution tunisienne, qui n’est alors qu’en voie de réussir, les premières manifestations ont lieu le 13 janvier en Libye[52]. ». Le même jour des renforts loyalistes arrivent dans la ville[268]. Le lundi 11 avril, la mission de l'Union africaine ne peut faire accepter sa feuille à la rébellion et aux pays de la coalition internationale, qui y mettent comme préalable le départ de Kadhafi[360],[361]. Le premier soutien international concret est fourni alors par les hackers du réseau Anonymous, qui fournissent des packs logiciels permettant de contourner la censure, et collectent des informations afin de les diffuser dans le monde, une initiative saluée par RSF[69]. De la même manière il n'avait jamais mis en avant l'un de ses fils, pour éviter la montée d'un successeur potentiel[37]. Le siège du gouvernement est incendié, et le palais de Kadhafi est encerclé par les insurgés[77]. Sarkozy et la guerre en Libye: les révélations posthumes de Kadhafi. La première guerre civile libyenne, ou révolution libyenne, est un conflit armé issu d'un mouvement de contestation populaire, assorti de revendications sociales et politiques, qui s'est déroulé entre le 15 février 2011 et le 23 octobre 2011 en Libye. Les gens du Conseil national de transition sont contre ces pratiques. Le dimanche 13 mars au soir, la chaîne de télévision Al Jazeera annonce dans l'incrédulité générale que les insurgés ont repris la ville de Marsa El Brega[138], plus grand port industriel de Libye, d'où ils avaient été chassés le matin par les forces loyalistes[139]. Pour l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki : « Nous pensions avoir définitivement mis un terme à cinq cents ans d’esclavage, d’impérialisme, de colonialisme et de néocolonialisme. Il promet de « nettoyer la Libye maison par maison » et déclare : « Mouammar est le chef de la révolution jusqu'à la fin des temps »[90]. Khamis Kadhafi † Le 16 octobre 2011, après plusieurs semaines de siège, les forces du CNT entrent dans le cœur de Bani Walid, sans y rencontrer une opposition de la part des forces kadhafistes qui semblent s'être évaporées[249]. Le 23 janvier 2012, au moins quatre anciens rebelles libyens sont tués et 20 blessés lors d'une attaque à Bani Walid, au sud-ouest de Tripoli, indique à l'AFP le porte-parole du conseil local de la ville, Mahmoud el-Werfelli[275]. Une opération similaire, évacuant trois cents blessés de Misrata assiégée, est protégée par la chasse et la marine militaire turques[367]. Le vendredi 11 mars, le colonel Khadafi renforce sa contre-offensive sur le terrain, par air (bombardements), par terre (artillerie lourde), mais également par mer (tirs nourris sur la population depuis des navires de guerre). Le lendemain, les manifestants de Benghazi, qui protestent contre la détention d'un avocat et militant des droits de l'homme, sont attaqués par la milice défendant le pouvoir, les gardiens de la Révolution, armés de bâtons cloutés et de sabres[63]. Nous avons rencontré des étrangers et des Libyens noirs qui ont été pris pour cibles par les anti-Khadafi. En 2014, Khalifa Haftar, un ancien général de Mouammar Kadhafi vivant depuis trente ans aux États-Unis, revient en Libye avec des ambitions politiques. Cette insurrection est souvent appelée, par les insurgés eux-mêmes et par la presse, révolution du 17 février[58],[59]. L’AFP a rapporté que le projet de déclaration envoyé aux membres du Conseil de sécurité pour approbation condamnant l’attaque et appelant à un cessez-le-feu immédiat a été bloqué par les États-Unis. Lors de la révolte de 2011, les tribus Warfala, Zuwayya, Toubou, et Touareg se sont ralliées aux insurgés, surtout après le premier discours de Kadhafi, les experts (comme Angelo Del Boca) s'accordent pour affirmer que dès lors le régime du « Guide » est proche de sa fin[50]. Certaines des personnes qui l'accompagnaient sont "mortes sur la route, dans le Sahara" nous confie-t-il. Les forces kadhafistes se replieraient sur Syrte — la ville natale du dictateur, qui se trouve désormais directement menacée par les forces rebelles provenant de Misrata et localisées à Al-Washka, à moins de 100 km à l'ouest —, ainsi qu'à Ben Jawad, sis à l'est. », En fin de soirée, les opposants au régime tiennent déjà certains quartiers de la capitale, ainsi qu'une importante base aérienne, l', La reprise des exportations pétrolières depuis la zone orientale contrôlée par les insurgés a été décidée, selon un responsable du comité local de, « l'adoption rapide de sanctions concrètes », « de possibles crimes contre l'humanité », « risquent de punir la population libyenne », Il est remarqué par ailleurs (rapporté par, « L'étau se resserre autour de Tripoli, depuis les montages de l'Ouest, à Sorman, à Zaouïa et sur le flanc est de Tripoli. Le Consulat général du Maroc en Tunisie a entamé, le 12 juillet, le processus de rapatriement des dépouilles des Marocains morts lors des frappes aériennes qui ont frappé le centre de détention de Tajoura au début du mois. Ils essaient maintenant de prendre la localité de Tawergha située à environ 50 km, et se proposent de la nettoyer de tous les Noirs dès qu’ils l’auront conquise. Le même jour, les forces révolutionnaires annoncent la capture de Moussa Ibrahim, porte-parole du régime libyen déchu de Mouammar Kadhafi, circulant à bord d'une voiture en banlieue de Syrte[258], capture finalement démentie[259]. Des négociations au Conseil de sécurité se tiennent le 26 février pour la définition de sanctions à l'égard du régime libyen. Le conflit a fait plusieurs morts, un indice de la crise du système mis en place par Kadhafi[45]. Le colonel Hamed al-Hassi, qui se fait le porte-parole des insurgés à Brega, déclare avoir capturé 20 membres des forces de Kadhafi et en avoir tué 25 autres. Sahara : le Maroc se réserve le droit de réagir avec "sévérité", Libye : réunion de coordination entre la Chambre des représentants et le Haut conseil d’État, En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies dans les conditions prévues par notre politique de confidentialité de notre Notice légale Une nouvelle manifestation est prévue le samedi 5 mars 2011, place du Huit-Septembre[322]. Le Haut-commissariat aux réfugiés estime qu'un million de personnes ont fui la Libye entre février et juin 2011. nécessaire]. Réaction de la … Sur place les faits n'ont pas pu être vérifiés et l'on remarque dans les médias l'importance des annonces anticipées dans les tactiques de ces combats. Au lendemain de la mort de Kadhafi, il s’inquiète de ce nouveau « modèle » de guerre qui s’est déroulé en Libye. Elle réitère sa déclaration deux jours plus tard et affirme que le gouvernement libyen sera tenu responsable de ses actes. À partir du 9 septembre au soir et surtout du 10 septembre au matin, les insurgés entrent dans Bani Walid par le nord et l'est. Une fatwa est émise par le prédicateur frère musulman Youssef al-Qaradâwî, appelant l'armée à assassiner Kadhafi[88], tandis qu'un groupe d'officiers a exhorté ses compagnons d'armes, dans un communiqué diffusé sur la chaîne Al Jazeera, à « rallier le peuple » et à l'aider à renverser le dirigeant libyen en marchant sur Tripoli[89]. Des centaines de personnes sont signalées fuyant la ville par le nord. Learn more, Portugal : le président Marcelo Rebelo de Sousa réélu, Israël ouvre une ambassade aux Émirats arabes unis, Davos : la Chine et la Covid-19 sous le feu des projecteurs, Le président mexicain positif à la Covid-19, Inégalités et Covid-19 : les plus riches sortis indemnes, voire renforcés, de la pandémie, Arrivée de Biden : entre soulagement et scepticisme, le monde retient son souffle. Son fils Seif el-Islam Kadhafi déclare ne faire entrer que les forces civiles anti-terroristes à Benghazi sans se servir de l'armée[146]. L'Autriche, la Grande-Bretagne et l'Espagne prennent le même type de mesures quelques jours plus tard. La presse s'interroge aussi sur les moyens du processus de reconstruction que rendent nécessaire les importants dégâts militaires[391]. En France, la classe politique et l'opinion saluent assez majoritairement le courage et l’opiniâtreté de Nicolas Sarkozy qui a défendu le choix d'une intervention contre le massacre amorcé en Libye et de manière plus imminente à Benghazi. Barack Obama[350] rompt enfin le silence pour la première fois sur l'insurrection en Libye dans une courte déclaration, le 23 février à 23 heures 08 (heure de Paris) : « La violence en Libye est monstrueuse et (…) doit cesser rapidement ». Dans un discours retransmis par la télévision à minuit (dans la nuit du 20 au 21), le fils de Kadhafi, Saïf al-Islam Kadhafi, exige la fin des manifestations et menace de faire intervenir l'armée[74],[73] ». À partir de la fin mars, les combats prennent des tournures différentes selon la région de Libye concernée : Le dernier front, mais non le moindre, est le front médiatique, où les insurgés disposent d’alliés qui jouent sur l’opinion mondiale, ce qui provoque une intervention militaire internationale. Les ambassadeurs libyens auprès de Washington[311] et de Paris[312] annoncent aussi se démarquer du régime, puis démissionnent le 25 février. Le maréchal Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, a lancé l’assaut sur Tripoli le 4 avril. Surtout motivés par l'aspect pécuniaire de leur mission, et « contrairement à l'armée régulière, les mercenaires n'hésitent pas à tirer sur la foule avec laquelle ils n'ont aucun lien »[301]. N. No, « Le dialogue inter-libyen semble au point mort ». Le système politique de la Jamahiriya arabe libyenne est fondé en grande partie sur des alliances tribales[45],[46]. Mais ces engagements ne sont pas tenus. Ahamda Almagri Haftar a obtenu ce soutien grâce à sa lutte contre les groupes islamistes en Libye, notamment les Frères musulmans. » De même, les personnes rencontrées mentionnaient « la confiscation ou la destruction de papiers d’identité pour un grand nombre ». En plus, 8 autres ont été grièvement blessés et 3 sont toujours portés disparus. Sans surprise, les Portugais ont reconduit dimanche leur président, le conservateur modéré Marcelo Rebelo de Sousa, à l'issue d'un scrutin réalisé en pleine tourmente sanitaire et marqué par une impor... Ce dimanche 24 janvier, Israël a ouvert une ambassade aux Émirats arabes unis. Revenant sur ces événements Barack Obama condamnera les modalités et les suites de l'intervention militaire menée principalement par les Européens en la désignant sous le terme de « shit show » (spectacle de m....). », « maisons brûlées et saccagées, pillages, brutalités diverses », « Si nous n'avions pas donné des instructions, les gens auraient brûlé ces villages jusqu'au dernier », « la violence en Libye doit absolument cesser », « horrifié par cette explosion de violences », « l'Europe et l'Occident ne peuvent pas rester spectateurs de ce processus », « a déclaré la guerre à son propre peuple », « a perdu toute légitimité en décidant de bombarder ses propres citoyens », « Nous réprouvons catégoriquement l'usage de la force à l'encontre des civils en Libye qui a fait des centaines de victimes. Le 10 mars 2011, le président français Nicolas Sarkozy reçoit à Paris les représentants du conseil national de transition et est le premier chef d'État à reconnaître officiellement cet organe de l'insurrection comme seul représentant de la Libye. Le 25 février, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a lancé un appel d’urgence préliminaire de 4,7 millions d'euros pour répondre aux besoins les plus pressants des personnes touchées par les troubles violents qui secouent la Libye[372]. Il lance en fin d'allocution un appel à ses « millions » de partisans : « Que ceux qui m'aiment sortent dans les rues ! Elle a supplié pour ses amis toujours détenus[294]. La presse parle de Tripoli comme en « état de siège »[238],[239]. Les combats se rapprochent à nouveau de Benghazi[187]. L’enquête menée par Amnesty International au sujet des allégations de viols ordonnés par le régime libyen, d’enrôlement de mercenaires et de tirs contre des manifestants civils par des hélicoptères, n'a finalement débouché sur aucune preuve. Des unités de l’armée fuient à l’étranger plutôt que de combattre les insurgés ou se rallient au mouvement. Khalifa Belqasim Haftar Ces propositions sont reprises le mardi 5 avril comme un début de solution par la coalition et l'OTAN[198],[199], alors que le CNT et la rébellion refusent ces conditions qui laisseraient malgré tout Kadhafi en place. De nombreuses autorités appellent à l’insurrection contre le régime de Kadhafi : une coalition d'oulémas encourage le peuple à se soulever contre le régime, décrétant qu'il est du « devoir sacré » pour chaque fidèle libyen de se soulever contre le gouvernement de Kadhafi en raison de ses « crimes sanglants contre l'humanité » et de « l'infidélité totale » de ses dirigeants[29], le conseil de la révolution libyenne demande le départ de Kadhafi[77]. Le 20 octobre 2011, Syrte, le dernier d'entre eux, tombe aux mains des forces du Conseil national de transition et Mouammar Kadhafi est tué[34]. Libye : plusieurs villes seraient aux mains des opposants », « EN DIRECT. Durant plusieurs mois, pro et anti-kadhafistes prennent à tour de rôle l'avantage au gré d'offensives et de contre-offensives. Après avoir détruit des chars et les systèmes de défense aérienne, les avions de la coalition prennent un rôle de surveillance et facilitent la contre-offensive des rebelles. Awad Hamza Au cours d'une conversation téléphonique, Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, a demandé à Kadhafi de faire « cesser immédiatement » les violences contre les manifestants[334]. Human Rights Watch publie un bilan provisoire au 21 février faisant état de 233 morts, auxquels il ajoute deux jours plus tard 62 tués à Tripoli[282], ce qui porte le bilan à un minimum de 295 morts. Des personnalités démissionnent aussi de leur poste pour rejoindre la révolution : Abdel Moneim al-Honi, représentant de la Libye à la Ligue arabe, et un diplomate en Chine[73]. Le 27 février, un Conseil national de transition est formé à Benghazi, fusionnant deux instances provisoires, le conseil national libyen et le gouvernement provisoire de l'ancien ministre de la Justice Moustafa Mohamed Aboud al-Djeleil[110],[111]. La presse fait était de la présence dans le convoi d'un groupe de 19 mercenaires sud-africains dans ce qui semble être une opération d'exfiltration[263]. Il faut agir maintenant. Certains ont été assassinés. Les opposants en Libye luttent depuis le 15 février contre les troupes de Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis quarante-deux ans. Nous avons rencontré des étrangers et des Libyens noirs qui ont été pris pour cibles par les anti-Khadafi. Le 9 février, il affirme que la révolution en Égypte est une « conspiration orchestrée par Al Jazeera et les services secrets israéliens », et déclare qu'il répondra en cas de chaos dans son pays. [source insuffisante]. Là aussi, des rumeurs d’émirat islamique se répandent[100],[101], avant d’être démenties par la population locale[100],[101], et par des experts internationaux le 25 février[102], qui estiment que ces déclarations sont faites par Kadhafi dans le but de justifier « son échec et la déroute de son régime » en reportant la faute sur l'organisation dirigée par Oussama ben Laden[102]. L'armée américaine signale leur présence alors que sur place des journalistes commencent à remarquer cette infiltration « d'intouchables », beaucoup mieux organisés et armés que les jeunes chababs et la rébellion et qui ne se fait plus pour combattre « au nom de la Libye, mais pour Allah »[193]. Les attentats, qui ont fait des dizaines de morts, ont été imputés au commandant militaire Khalifa Haftar et à son Armée nationale libyenne (LNA).